Ecoute-toi parler tu parles pour les autres
Et si tu reponds ce sont les autres qui t'entendent
Sous le soleil au haut du ciel qui te délivre de ton ombre
Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie
Multiple tes yeux diverses et confondus
Font fleurir les miroirs
Les couvrent de rosée de givre de pollen
Les miroirs spontanés ou les aubes voyagent
Ou les horizons s'associent
Les creux de ton corps cueille des avalanches
Car tu bois au soleil
Tu dissous le ruthme majeur
Tu le redonnes au monde
Tu enveloppes l'homme
Toujours en train de rire
Mon petit feu charnel
Toujours prête à chanter
Ma double lêvre en flammes
Poeme de Paul Elouard 19.10.2013